En conclusion

Il semble que l’on peut affirmer que les pratiques alimentaires sont impactées par les changement de plus en plus rapides au niveau des structures sociales et des comportements des acteurs.

Une partie des acteurs de la filière, en particulier les entreprises de petite taille et donc celles qui pratiquent le circuit court, ont des difficultés pour identifier les changements pertinents, comprendre leurs facteurs explicatifs, leur ampleur, et pour intégrer ces éléments dans leurs stratégies.

Quels types de consommation pour demain ? Quelles seront les principales tendances d’ici dix ans ?

Il ne s’agit plus pour le producteur de réagir seulement aux crises, mais, d’être en capacité de mieux connaître les transformations des comportements alimentaires.

Des études prospectives à dix ans, initiées par différentes instances, telles que le ministère de l’agriculture, devraient permettre des anticipations solides en s’affranchissant des réalités actuelles : tendances structurelles profondes avec des évolutions lentes observables sur une longue période ? tendances émergentes ? ruptures qui peuvent impacter des tendances bien installées ?

Il importe d’accompagner les petites entreprises, particulièrement au niveau local, non familières des travaux prospectifs.

Encore faut-il que les exploitations puissent vivre de leur travail en écoulant d’une manière durable leur production à un prix suffisant au travers d’une commercialisation organisée. Peut-être faut-il aussi favoriser la concertation des producteurs locaux sur de nouvelles formes de mutualisation de leurs difficultés et des moyens collectifs permettant de trouver ensemble des solutions.