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ADD – Avenir Dialogue et Démocratie est une association qui a pour objet de réunir celles et ceux qui par leur réflexion et leur action sont résolus à s’engager pour un idéal républicain de liberté, de responsabilité, de solidarité et de progrès fondés sur les « valeurs du gaullisme »et sur les principes d’une démocratie de proximité et de partage. Objectif d’ADD – Avenir Dialogue et Démocratie est de promouvoir l’engagement des citoyens sur les sujets de société et de renforcer le lien avec les élus.

L’INFORMATION AU PLUS PRÈS DES ADHÉRENTS

L’ÉDITO…

Hervé LE GALL

Président de l’ADD

L’ABSTENTION ?

Gangrène de notre démocratie !

Comment ne pas la constater, la regretter, voire la comprendre… en la combattant.
Causes, conséquences et préconisations font l’objet de l’article ci-après de votre Conseil.
Faîtes nous l’amitié de le lire ; il s’agira d’une première initiative de votre part pour remédier à ce fléau fragilisant quelque élu que ce soit, et, avec lui, l’image politique toute entière.
Au-delà de son propre vote, chacun de nous doit s’efforcer de contribuer au civisme des autres.
Obligeons-nous à expliquer, motiver, convaincre…
L’élection d’un Maire, d’un Député ou d’un Président de La République, par moins de 50% des inscrits, est un échec pour tous, y compris pour lui-même.
Les gouvernants ont naturellement aussi leur rôle à jouer, en appelant à la cause commune de façon pratique et non seulement virtuelle…  Qu’ils sachent nous aider par leur exemplarité et leur attachement exclusif à l’intérêt général.
La crédibilité de notre système repose sur l’implication du plus grand nombre, une radicalisation négative étant la conséquence assurée d’une situation inverse.
Votons, et faisons voter !

LE  DOSSIER  D’ADD

L’ABSTENTION

Constat :

Nous revendiquons notre liberté, à laquelle nous sommes tous, individuellement, très attachés.

Nous refusons de nous laisser conduire là où, par principe, nous ne voulons pas, ou plus, aller.

Pour autant, nous refusons aussi d’admettre que cette liberté, comme cette indépendance d’esprit, soient mises au service du premier parti de France, celui des abstentionnistes…   

Sommes-nous cohérents ?

Comprenons-nous bien. Il ne s’agit certes pas, bien au contraire, pour ADD, de contribuer au renforcement de la fragilité de notre démocratie représentative, mais de constater que celle-ci est bien malade, et d’échanger, en conséquence, réflexions, voire préconisations, pour rechercher guérison.

Quelles sont LES CAUSES de ces abstentions ?

Les témoignages sont nombreux, souvent sincères, et il faut les écouter, sans considérer que, quels qu’ils soient, ils sont infondés ! Agir de la sorte, solution trop courante et facile, équivaut à rejeter plus encore les prétendus “défaillants du système”, en multipliant leur nombre !

Ainsi, interrogeons-nous : est-il illégitime, ou simplement anormal, de considérer…

  • que l’offre politique n’autorise pas toujours l’adhésion à un candidat et/ou à son programme ?
  • que les sondages dictent les choix, et que les jeux sont ainsi faits d’avance ?
  • que la politique suivie sera, de toute façon, à peu de choses près la même ?
  • que l’insatisfaction, voire la colère, puisse exprimer “un rejet du système ne méritant plus son vote” ?
  • qu’un “vote utile” et sans conviction est contraire à toute saine motivation ?
  • que la politique n’impacte pas son quotidien ?
  • qu’il ne convient plus de “légitimer ce grand théâtre aux mauvais acteurs…”?
  • que la non prise en compte des votes blancs constitue une ineptie de la procédure ?
  • etc. etc.

A ces motifs réfléchis d’abstentions,  souvent revendiqués, s’ajoute la catégorie de ceux non clairement identifiés (amalgame de plusieurs ?), et donc simplement constatés.

Au nombre de ceux-ci le grave désintéressement pour la chose publique, au profit d’un égoïste intérêt personnel justifiant que la pêche à la ligne ou le we à la mer pèse plus lourd que l’obligation morale d’exprimer sa simple citoyenneté.

Cela est-il admissible ?

Admettons-nous que la volonté de ne pas se faire entendre suppose l’engagement durable de se taire et subir ?

Pourtant, la contrepartie de l’absence d’obligation de vote devrait être de contribuer à une constructive et complémentaire démocratie participative !

Or, quels sont nos réels efforts en la matière ?

Constat fait, et causes identifiées (le tout éventuellement partagé), quels sont les leviers sur lesquels il est possible d’agir afin de remédier à notre regrettable situation ?

Le premier d’entre eux est naturellement l’électeur, lequel, hormis une obligation légale, opposée à nos libertés, reste naturellement maître exclusif de son attitude.

Comment l’atteindre ? Comment le sensibiliser, l’appeler à la cause collective confortant sa propre force, fût-ce au détriment de ses confortables et insouciants loisirs ?

Les efforts de “ceux qui votent” pour aller vers ceux “qui ne votent pas” pourraient-ils être organisés, mutualisés, et prouvés ? Si oui, sous quelle forme ? Avec quelle chance d’être entendus, écoutés, et pour quelle efficacité ? Acceptons-nous de réfléchir à notre propre sort avant d’agir à l’amélioration de celui de tous ? Voulons nous interpeller les 7 millions de non-inscrits ? Voulons nous aider à vulgariser les procurations ? Voulons-nous simplement remplir notre rôle en rappelant à nos enfants et petits-enfants les origines basiques du droit de vote ?!

Pour notre part, nous y sommes clairement disposés, et même demandeurs, encore faut-il que nous le voulions tous, et que nous nous en donnions donc les moyens.

Le second levier est constitué par le monde politique, lequel, officiellement, se désespère du constat, sans pour autant jusqu’alors s’organiser à le remettre en cause.

Le discrédit des partis, trop souvent attachés à la recherche d’une étriquée conservation concurrentielle de leurs positions, plus qu’au respect des valeurs qu’ils prônent, se cumule quelque fois à ceux, personnels, de leurs représentants. L’image politique toute entière est, dès lors, naturellement, plus encore négativement perçue, et le réflexe du “boycott de bulletin” est alors quasi naturel. Comment y remédier ?

Les parlementaires, peut-être, les maires et présidents de communautés d’agglomérations, sûrement, émancipés de leurs (potentiels) partis politiques respectifs, ne pourraient-ils s’accorder pour défendre cet essentiel devoir civique qu’est le vote ?   Ne pourraient-ils, avec courage, indépendance, et donc hors esprit partisan, s’unir pour suppléer les évidentes carences du système hexagonal “étouffant” la représentativité locale ?

Qui pourrait aller à l’encontre d’une telle attitude, exemplaire et porteuse tant de civisme que d’espoirs ?

Qu’ils sachent, nos élus, quels qu’ils soient, qu’ils auraient en nous des alliés motivés, décidés aujourd’hui plus que jamais à favoriser un lien fort entre citoyens, par le biais d’une “politique autrement”, souvent proposée mais jamais écoutée, moins encore appliquée.

Comment d’ailleurs, à défaut, pourrions-nous continuer à nous étonner de l’abstention toujours grandissante, au même titre, parallèlement, du logique, et bientôt majoritaire, vote contestataire ?

Avant les 12 et 19 juin, œuvrons donc tous ensemble pour donner de nous-mêmes une image conforme à celle qu’en commun nous souhaitons.

Donnons-nous pour ce faire quelques règles de base :

  • entendre et comprendre l’absentéisme,
  • se respecter les uns les autres,
  • avoir pour approche première celle du devoir avant le droit, comme celle du collectif avant l’individuel.

ADD, pour sa part, dans le parfait esprit de ses statuts, s’efforcera d’agir, dans les semaines et mois à venir,  au rapprochement des citoyens avec leurs élus.

Souhaitons que ceux-ci acceptent de nous entendre, et ne considèrent pas, stérilement, qu’il vaut mieux ignorer que collaborer; il en ira de la crédibilité même des fondements de notre République.

Le Conseil d’Administration d’ADD

P.S: Cette lettre est adressée aux membres de l’association, avec copie ponctuelle à destination de l’ensemble des mairies du département

AU VIETMAN… ON VOTE ! …

par  Jean-Philippe ÉGLINGER

Le Vietnam est un pays dont le système politique est une République Socialiste depuis 1976 succédant à la République Démocratique du Vietnam après la chute de Saigon en 1975.

Ce pays est dirigé par un Parti unique, le Parti Communiste Vietnamien, un des rares partis communistes encore à la tête d’un pays dans le monde (avec la Chine et la Corée du Nord principalement; ainsi que Cuba et le Laos à une moindre échelle…)

Parallèlement à cette organisation du parti qui structure la vie politique, économique et sociale, opère de façon enchâssée la structure de l’Etat centrée autour de l’Assemblée Nationale de laquelle émane le Président de la République, le Premier ministre, le Gouvernement, la Cour Suprême… et des administrations locales (Conseils et comités populaires) dans les trois niveaux administratifs du pays allant de la commune à la province en passant par les districts.

Ces structures de l’Etat (comme celles du Parti du reste) renouvellent leurs personnels au niveau national et local tous les 5 ans.

Si les désignations au sein du Parti sont internes à la structure, en revanche les représentants de la structure de l’Etat, eux sont élus par la population.

Des élections au suffrage universel ont donc lieu tous les 5 ans pour renouveler ce personnel… La population est non seulement appelée à voter, mais elle est même fortement engagée à la faire… Car une République Socialiste ne peut pas se permettre d’afficher des taux de participation faibles (ou en creux un fort taux d’abstention…) Il en va de la légitimité du pouvoir de l’Etat.

Il m’est donc arrivé de voter une fois au Vietnam pour des élections locales pour contribuer à ne pas faire baisser ce taux de participation.

En effet, en avril 2004, les conseils populaires (dépositaires de l’autorité publique de leur unité administrative) de Hanoi renouvelaient leurs personnels pour les échelons administratifs de niveau arrondissement, quartier et ville…

Donc, en cette matinée dominicale du 25 avril 2004, les électeurs de Hanoi sont sur le pied de guerre… La participation doit être forte… Pourtant, il manque (au moins) une personne à l’appel… Mon épouse qui a dû s’absenter tôt le matin pour régler une affaire à 30 kilomètres de Hanoi.

Vers 9h00 du matin, le responsable du quartier (notable s’assurant de la « tranquillité de la zone ») vient sonner à la porte demandant où se trouve mon épouse. Je lui réponds qu’elle s’est absentée et devrait revenir vers 10h30. Une heure et demi plus tard, Đức (le responsable de quartier) revient pour s’assurer que mon épouse est bien revenue pour aller voter. Je lui annonce qu’elle m’a appelé pour m’informer que la voiture était en panne et qu’elle ne pourrait pas être de retour avant 11h30…

Là, je vois Đức blêmir… « mais ce n’est pas possible » murmure-t-il… « il faut aller voter… » Vous comprenez le Vietnam est une République Socialiste et les citoyens doivent voter… » m’explique-t-il. Il rajoute « et je suis chargé de faire voter les gens de mon quartier pour atteindre un taux de participation de 99% avant 11h… Car si j’y arrive, j’ai une prime… »

Devant son désarroi j’ose une question « Que puis-je faire pour vous aider ? »… Et là en moins d’une fraction de seconde il me répond « venir voter à la place de ton épouse… » Je lui objecte le fait que je ne suis pas citoyen vietnamien et que je ne connais guère les programmes des différentes listes en lice… Il me rétorque qu’il va m’expliquer une fois arrivés sur place.

A quelques encablures de Phủ Tây Hồ, nous arrivons à la maison communale où sont disposés les bureaux de votes.

Les explications arrivent progressivement… Trois urnes de différentes couleurs sont installées sur trois tables dispersées sur le site, pas d’isoloir. Il y a donc une urne pour l’élection du Conseil populaire de l’arrondissement, du quartier et de la ville. A côté de chaque urne une liste variante de 4 à 7 personnes avec les photos et les noms. Il faut en choisir 3 par liste. Mais comment et qui choisissent ces candidats ? Et bien après avoir fait acte de candidature, ils ont été « adoubés » par une structure nationale, le Front de la Patrie, institution qui émane directement du Parti Communiste Vietnamien.

Avant de mettre la liste « cochée » dans l’urne, je m’enquiers auprès de Duc des noms qu’il convient de sélectionner car je ne connais ni ces personnes ni leur programme ; Duc me répond qu’en général au Vietnam les électeurs cochent les trois premiers de la liste…

Ce processus de validation de liste par le Front de la Patrie est le même mis en place au niveau national pour les élections des députés… lesquels élisent les principaux représentants de l’Etat de la République Socialiste du Vietnam… Elections législatives dont le taux de participation avoisine les 98,9% voire plus…

Réflexion ouverte :

Lors de la dernière élection présidentielle, la France, “Démocratie Légitime” a vu son Président être élu avec 20,07% des inscrits (1er tour) et 38,52% des inscrits (2ème tour).

Comment fonder un pacte entre citoyens pour qu’élus et électeurs arrivent ensemble à faire remonter le taux d’adhésion et montrer que cette “démocratie légitime”, modèle à défendre, fonde sa solidité sur une relation de entre le peuple et ses élus et n ‘alors aurait-il en aucun cas besoin de mettre en place un encadrement organisé pour améliorer le taux de participation ?

Ne pas voter est certes l’illustration d’une liberté à laquelle nous pouvons être attachée ; et peut-être pouvons-nous même être tentés de penser que la légitimité de l’élu est moins contestable que celle résultant d’un système où le vote forcé est possible, même par personne interposée.

Pourtant, abstention et vote forcé ne sont-ils pas les deux faces d’une même pièce ? En effet, ils affaiblissent tous deux la représentation populaire, avec moins d’excuses lorsque c’est un choix individuel.

L’ABSTENTION …

par  J.M.

Ma grand-mère maternelle est arrivée en France avec ses 2 enfants. Elle revenait rejoindre mon grand père dont l’embauche avait été réalisée par les Houillères du Pas-de-Calais. Ma mère avait 4 ans.

Mes grands parents paternels avaient fui la Pologne également, s’étaient arrêtés en Allemagne de l’est. Ils ont fini par poursuivre jusqu’en France. Les houillères les attendaient. Mon père avait 9 ans.

La communauté polonaise était importante, solidaire, travailleuse… et, ce que j’en ai retenu (récits rares), assez refermée sur elle-même, rejetée par les français. Les femmes cultivaient le jardin associé à leur logement, cousaient … Les groupes ont construit leurs églises. Ils ne réclamaient rien, se tenaient calmes dans leur cité. Souvenir du régime qu’ils avaient connu ? peur de l’expulsion ?

Mes parents se sont mariés jeunes et ma mère avait une obsession = obtenir la naturalisation car le rejet des « polaks » durait. Mes frères, de 10 et 9 ans plus âgés que moi, en ont souffert !

10 ans d’enquête, de rendez-vous, d’attestations… documents retrouvés dans des archives que ma mère conservait précieusement.

Naturalisation obtenue, mes parents n’ont raté AUCUNE élection.

Par reconnaissance ? Par peur ? Peut-être !

Par devoir, certainement. On leur avait donné la nationalité française, ils se devaient de se comporter en français. Et voter marquait une grosse différence avec là-bas !

 Les parents de mon mari ont toujours voté également. Petit village où tout le monde se connaît. On ne sait jamais si le déplacement au bureau de vote est une « occasion de sortie» ou si c’est la peur de représailles…

Quelles qu’en soient les raisons, on votait !

Et nous, avons nous poursuivi ? Je crois, mais j’ai un souvenir précis d’abstention.

Le 10 mai 1981, le résultat était acquis, V.G. d’E serait élu.

Nous avons prolongé notre WE au Touquet. Nous avions papoté avec un ami, antiquaire-brocanteur et à 20h, nous étions dans la voiture, stationnée devant la maison. Pas le temps de rentrer, c’est dans la voiture que nous avons attendu la fin du décompte par Jean-Pierre E.

Quand le résultat est tombé, nous avons été submergés par une chape de culpabilité.

Nos deux voix n’auraient rien changé … mais combien étions nous à avoir cru aux discours, aux sondages.

Combien d’abstentions, ce 10 mai, ont changé le cours de l’histoire ?

Pas d’abstention ! Ne pas se fier aux sondages, pour preuve, en 81

« Si François Mitterrand devance systématiquement le communiste tout au long de la campagne, les derniers sondages relèvent un léger infléchissement des positions de François Mitterrand et, parallèlement, une progression de Georges Marchais.

Au soir du premier tour, une surprise attend toutefois les électeurs aussi bien que les commentateurs : alors que les derniers sondages donnaient 2 à 4 points d’écart entre François Mitterrand et Georges Marchais, le candidat socialiste (25,9%) devance son adversaire (15,4%) de plus de 10 points »

« Si une grande majorité de l’opinion s’attend à une victoire de Valéry Giscard d’Estaing (57% contre 21% selon un sondage de la Sofres réalisé juste après le premier tour), les sondages d’intention de vote aussi bien que ceux portant sur le climat politique (popularité des dirigeants et des partis, perception de l’état du pays) pointent tous en direction d’une victoire du candidat socialiste, nettement acquise le 10 mai avec 51,8% des suffrages. »

Blague amère pour terminer = les jeunes sont les plus nombreux à s’abstenir. Décidons de repasser le vote à 21 ans et ils seront tous dans la rue. Ils prendront le temps de se déplacer…

“Droit de réponse” 

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Directeur de la Publication : Hervé LE GALL
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