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ADD – Avenir Dialogue et Démocratie est une association qui a pour objet de réunir celles et ceux qui par leur réflexion et leur action sont résolus à s’engager pour un idéal républicain de liberté, de responsabilité, de solidarité et de progrès fondés sur les « valeurs du gaullisme »et sur les principes d’une démocratie de proximité et de partage. Objectif d’ADD – Avenir Dialogue et Démocratie est de promouvoir l’engagement des citoyens sur les sujets de société et de renforcer le lien avec les élus.

L’INFORMATION AU PLUS PRÈS DES ADHÉRENTS

L’ÉDITO…

Hervé LE GALL

Président de l’ADD

Nous avons tous avantage
au ” CIRCUIT COURT ” ! 

Encore faut-il savoir ce dont on parle, et comprendre les impératifs divers qu’il suppose.
Connaître l’existence et les attentes de chacune des composantes de cette courte chaîne est une nécessité pour contribuer à son renforcement au bénéfice de chacun.
L’éleveur, l’agriculteur, le maraicher, ont leurs impératifs et contraintes, essentiellement de production…
L’éventuel distributeur intermédiaire, souvent indispensable, a également les siens, de commercialisation et de rendement, Quant aux consommateurs que nous sommes, souvent exigeants, volages, voire incohérents, nous focalisons sur les nôtres, multiples !
Comment “gommer” ces égoïstes, mais non moins naturelles logiques ?
Comment s’unir dans un objectif compact et partagé, fait de proximité, de qualité comme de sécurité alimentaire, d’attraction du territoire favorable au lien social, comme au développement durable ?
Merci à notre Conseil d’à nouveau nous ouvrir les yeux, et à chacun de contribuer à l’élan collectif devant rassembler les citoyens, sans sectarisme ni quelconque restriction politique !

Découvrez en plus ci-dessous.

CIRCUIT COURT : L’UTOPIE FACE À LA RÉALITÉ

              par  Christophe ROBIN

La vision du producteur :

Christophe Robin, installé depuis 2012 polyculteur, diversifié via circuits courts, vente directe à la ferme de volailles et de produits locaux.
La volonté est présente; en pratique tout se complique ! Le confinement Covid a vu l’activité se démultiplier, la fin de ce dernier a renvoyé les consommateurs à leurs bonnes vieilles habitudes.
Même le Bio n’y échappe pas atteignant ses limites: surproduction en œufs, lait, farine, beurre, baisse des ventes de 3 à 11 % avec des prix trop élevés pour le consommateur.
Modèle le plus durable au monde notre agriculture, doit sans cesse faire face à la concurrence des pays voisins, normes toujours plus exigeantes, coût de la main-d’œuvre distorsions de concurrences mondiales, augmentation des matières premières
Tous ces éléments construisent le prix des denrées, et il est normal que le producteur puisse vivre décemment de son travail.
Nos loisirs et nos smartphones ont un prix, l’alimentation de nos rêves aussi.

L’union fait la force :
Il manque sûrement à nos agriculteurs l’outil et la visibilité pour valoriser les produits des fermes du secteur
Une boutique de producteurs comme nous l’avons fait avec l’atelier Valor Viande, un outil central et commun au bénéfice de tous.
Mais quel poids face aux grands de l’alimentation ?

Un défi de communication :
Le lien à la terre s’est perdu avec les générations. Le consommateur ne connait que les rayons et les gondoles débordants de denrées.
Nous les agriculteurs avons le devoir plus que jamais le partager sur notre métier en ouvrant nos fermes, visites, portes ouvertes, dégustations…
L’association “rencontres ville campagne” envoie des agri-ambassadeurs dans les écoles primaires et répond aux diverses demandes.
Les jeunes agriculteurs organisent le festival de la terre pour renouer le lien le temps d’un week-end.

Et demain …
D’ici 2030,50 % de la population agricole aura pris sa retraite.
Le renouvellement des générations agricoles se réalisera dans un contexte où le nombre d’actifs agricoles ne cesse de diminuer, les structures ne réduiront plus.
La population mondiale va continuer d’augmenter, la faim dans le monde également…
L’agriculture de demain sera sûrement plus intensive écologiquement captera de plus en plus de carbone et sera à la pointe de la technologie.
Nous aurons toujours besoin des agriculteurs trois fois par jour, en circuit court, ou en circuit long.

“Droit de réponse” 

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LE  DOSSIER  D’ADD

LES CIRCUITS COURTS DANS LE SUD YVELINES

Aujourd’hui il n’y a pas de définition officielle pour l’expression « circuit court » ; mais celle qui fait consensus est : un mode de commercialisation où intervient au maximum un intermédiaire. Cette définition peut être complétée par la nécessité de la proximité entre acheteurs et producteurs, pour éviter toute confusion avec la vente de passage occasionnelle ou la vente de forains éloignés et occasionnels.

En fait, les circuits courts alimentaires sont une forme de distribution très ancienne. Ce système d’approvisionnement a décliné au cours du vingtième siècle avec le développement des transports ferrés et la croissance forte du transport routier, en particulier frigorifique.

Depuis quelques années on constate, à nouveau, une demande croissante des consommateurs pour les produits locaux de qualité, assimilée à la connaissance de l’origine du produit et à la proximité : production de fruits, légumes, viandes, vins, miels et quelques conserves. Le producteur gère alors plusieurs étapes : il cultive, souvent transforme, et vend le produit.

Ce regain de vitalité s’exprime dans des concepts tels que : « de la fourche à la fourchette », « du champ à l’assiette », « de la ferme à la table ».

De plus en plus de consommateurs se tournent vers des types de commercialisation tels que : « la ruche qui dit oui », « bienvenue à la ferme », « AMAP » : association pour le maintien d’une agriculture paysanne.

Qu’en est-il à Rambouillet et sa région de ces nouvelles tendances et attentes du consommateur, de ce souhait de « manger local » ? Cet article, qui ne se veut pas exhaustif, propose simplement un état des lieux des circuits courts au plus près des lecteurs., en mettant en exergue quelques clés de compréhension de ce mode de production-commercialisation ;

Quelle production agricole dans le Sud Yvelines pour favoriser les circuits courts ? Quel rôle jouent les grandes surfaces dans la promotion des circuits courts ? La politique de la municipalité de Rambouillet s’intéresse-t-elle aux circuits courts pour les cantines ? Des évènements de rupture comme la pandémie récente ont-ils un impact sur les circuits courts ? Et demain, quel avenir pour les circuits courts ?

Quelle production agricole dans le Sud Yvelines pour favoriser les circuits courts ?

L’enquête menée en 2019 pour les besoins du PAT (Projet Alimentaire Territoriale du Sud Yvelines) permet de répondre à cette question. Nous reprenons ci-dessous quelques éléments significatifs de cette enquête .

Quel rôle jouer les grandes surfaces dans la promotion des circuits courts ?

Le Sud Yvelines compte 8 supérettes, 25 supermarchés et Rambouillet héberge les deux seuls hypermarchés du Sud Yvelines, à savoir Carrefour et Leclerc. Si l’on ajoute que l’ensemble de ces centres de distribution représente, selon l’enquête du PAT, 80 % du mode d’approvisionnement des consommateurs, on mesure le rôle que ces grandes surfaces jouent ou peuvent jouer dans la promotion du circuit recherché.

La politique de la municipalité de Rambouillet s’intéresse-t-elle aux circuits courts pour les cantines ?

Pour l’ensemble du Sud Yvelines, le nombre de repas servis en milieu scolaire (écoles, collèges, lycées) s’élève à 2,2 millions par an. Ce chiffre souligne le potentiel économique qui représente la restauration scolaire si les collectivités territoriales traduisent leur volonté d’un approvisionnement amélioré dirigé au bénéfice des producteurs locaux. C’est un des enjeux du Projet Alimentaire Territoriale du Sud Yvelines.

Les événements de rupture comme la pandémie récente ont-ils un impact sur les circuits courts ?

La crise sanitaire liée au covid-19 a souligné la nécessité ressentie par le consommateur de relocaliser sa consommation pour un accès à une alimentation saine, sûre et durable.

Et demain, quel avenir pour les circuits courts ?

Les circuits courts sont-ils une voie d’avenir pour l’agriculture périurbaine, et plus particulièrement pour la région de Rambouillet ? Dans un contexte où le coût du foncier, en particulier, est un handicap, ce mode de production-commercialisation interpelle les aménageurs du territoire.

En conclusion

Il semble que l’on peut affirmer que les pratiques alimentaires sont impactées par les changements de plus en plus rapides au niveau des structures sociales et des comportements des acteurs.

Une partie des acteurs de la filière, en particulier les entreprises de petite taille et donc celles qui pratiquent le circuit court, ont des difficultés pour identifier les changements pertinents, comprendre leurs facteurs explicatifs, leur ampleur, et pour intégrer ces éléments dans leurs stratégies.

Quels types de consommation pour demain ? Quelles seront les principales tendances d’ici dix ans ?

Il ne s’agit plus pour le producteur de réagir seulement aux crises, mais, d’être en capacité de mieux connaître les transformations des comportements alimentaires.

Des études prospectives à dix ans, initiées par différentes instances, telles que le ministère de l’agriculture, devraient permettre des anticipations solides en s’affranchissant des réalités actuelles : tendances structurelles profondes avec des évolutions lentes observables sur une longue période ? tendances émergentes ? ruptures qui peuvent impacter des tendances bien installées ?

Il importe d’accompagner les petites entreprises, particulièrement au niveau local, non familières des travaux prospectifs.

Encore faut-il que les exploitations permettent de vivre de leur travail en écoulant d’une manière durable leur production à un prix suffisant au travers d’une commercialisation organisée. Peut-être faut-il aussi favoriser la concertation des producteurs locaux sur de nouvelles formes de mutualisation de leurs difficultés et des moyens collectifs permettant de trouver ensemble des solutions.

Votre avis nous est précieux pour améliorer les prochains N° de la lettre d’ADD

Directeur de la Publication : Hervé LE GALL
Conception ADD
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