Si le message ci-dessous ne s’affiche pas correctement,

ADD – Avenir Dialogue et Démocratie est une association qui a pour objet de réunir celles et ceux qui par leur réflexion et leur action sont résolus à s’engager pour un idéal républicain de liberté, de responsabilité, de solidarité et de progrès fondés sur les « valeurs du gaullisme »et sur les principes d’une démocratie de proximité et de partage. Objectif d’ADD – Avenir Dialogue et Démocratie est de promouvoir l’engagement des citoyens sur les sujets de société et de renforcer le lien avec les élus.

L’INFORMATION AU PLUS PRÈS DES ADHÉRENTS

L’ÉDITO…

Hervé LE GALL

Président de l’ADD

LA CONFIANCE ?

Encore faut-il la mériter !

“Souhaitons que nos élus acceptent de nous entendre, et ne considèrent pas, stérilement, qu’il vaut mieux ignorer que collaborer; il en ira de la crédibilité même des fondements de notre République.”
Telle était la terminaison de notre Lettre de Mai, avant que celle de juillet ne nous invite à croire, tous ensemble, en une fable consistant à imaginer possible réunion de tous ceux, élus et citoyens, de bonne volonté.
L’approche imaginaire de la fable s’est malheureusement confirmée, et nos 4 invitations lancées à nos deux parlementaires et deux principaux élus locaux n’eurent pour conséquence commune qu’un refus de fait. Certes nous fûmes non moins honorés de trois réponses…
Madame Le Maire de Rambouillet nous fit savoir qu’il était prématuré de se prononcer sur le bien-fondé de sa participation,
Monsieur Le Président de la communauté d’agglo nous indiqua sa disposition personnelle pour nous rencontrer afin d’évoquer les sujets directement le concernant,
Monsieur Le Sénateur, notre Président d’Honneur, nous indiqua qu’il était sans doute intéressant de dialoguer, la démarche “historique” d’ADD étant cependant autre chose,
Quant à Madame notre Députée, bien (aussi) absorbée il est vrai par ailleurs, ses déclarations relayées par voie de presse nous apprennent que “le territoire sait se rassembler, parler d’une même voix, et qu’a chaque fois qu’un nouvel espace de dialogue se présente elle y va”… les démonstrations inverses étant, en la circonstance, malheureusement apportées.
Morale de l’histoire ?  Chacun se déclare “ouvert à l’autre” en réclamant “LA CONFIANCE” en lui… mais, dans le même temps, chacun ne se referme pas moins sur lui-même, en se refusant à écouter ceux qui justifient pourtant qu’il soit ce qu’il est.
Cessons cette mascarade !                  Nos élus, plus ou moins profondément, creusent leurs propres tombes, mais aussi enterrent avec eux l’indispensable dialogue, la démocratie, et l’avenir de tous.
Une fois fait ce regrettable constat, devons-nous nous taire sans agir ?
Tel n’est pas l’avis, ci-après, de notre Conseil d’Administration.

TÉMOIGNAGE

“Démocratie malade” – Société désarmée

Je m’étais initialement préparé à l’idée de produire un “témoignage” sur le sujet la “République et la Démocratie” et avais prévu pour y parvenir d’écrire un bref commentaire de texte de l’opuscule de David Graeber intitulé “la démocratie aux marges”. L’auteur y démontre, entre autres, que le système démocratique n’est pas l’apanage exclusif de “l’Occident” et que par ailleurs, “l’idéal démocratique” présente une contradiction : il a toujours reposé sur un rêve impossible, le rêve d’un mariage entre les procédures et pratiques démocratiques d’une part, et les mécanismes coercitifs de l’Etat d’autre part.

Et Graeber de poursuivre : “l’expérience qui est aujourd’hui la nôtre n’est pas celle d’une crise de la démocratie mais plutôt celle d’une crise de l’Etat. Si l’on a pu assister ces dernières années, au sein des mouvements altermondialistes, a un regain d’intérêt pour les pratiques et les procédures démocratiques, cela s’est opéré presque entièrement hors des cadres étatiques. L’avenir de la démocratie se joue précisément dans ces espaces”… Indiquant en creux que les messages émis par la “démocratie” ne trouvaient actuellement que trop peu d’échos dans le cadre “étatique” structuré… Pourrait-on alors avancer que la “Démocratie” est conditionnée à la volonté du peuple plus qu’a celle de ses élus ?

Et puis, vint le fracas de l’actualité. Toujours difficile à saisir à chaud sans risquer le “dérapage”.

Pourtant, il me semble que le réel qui vient régulièrement nous frapper de plein fouet, nous Français, depuis maintenant quelques années, nous habitue à réagir avec diligence pour trouver, nous-mêmes, des moyens de résilience face aux conséquences directes de sujets complexes auxquels nous sommes exposés de façon de plus en plus continuelle : le Covid, l’invasion russe de l’Ukraine, les problèmes énergétiques, d’inflation et maintenant l’irruption de plus en plus fréquente et macabre de l’insécurité dans notre vie et qui touche des êtres qui pourraient être nos enfants, nos petits enfants…

Pourtant sur ce dernier sujet notamment des signes “avant-coureurs” existaient… Dès lors nous pouvons nous demander à quoi servent les exemples trop souvent apportés ? A quoi servent les dossiers trop souvent ignorés ? A quoi servent les demandes réitérées par les électeurs citoyens mais jamais satisfaites ? Si ce n’est à préparer l’intolérable que l’on nous demande maintenant de taire au motif d’une décence que les responsables trop facilement tentent de nous imposer.

Une jeune adolescente vient d’être sauvagement assassinée en plein cœur de Paris en République française en 2022… Symptôme d’une “démocratie malade” diront les mêmes…

Les réactions allant crescendo sur cette affaire horrifiante semblent pourtant se focaliser sur la “récupération” possible, ou le “pas d’amalgame”, la “décence”, le “respect des morts”, oubliant l’essentiel…  Avoir le courage de regarder la réalité en face et de traiter les problèmes des Français…

Pour Lola rien ne pourra malheureusement racheter la “lâcheté collective”, à savoir celle d’une société qui n’arrive plus à protéger sa jeunesse. Le Pape François rappelait en 2015 que ”une société qui ne prend pas soin des jeunes n’a pas d’avenir”. Nelson Mandela tenait peu ou prou les mêmes propos indiquant que “Une société qui ne s’occupe pas de ses enfants n’est pas une vraie nation“.

Si nous souhaitons honorer la mémoire de Lola, faisons en sorte que notre société s’attache à tout mettre en œuvre et agisse fermement sans trembler, à tous les niveaux, pour toutes celles et ceux qui ont l’avenir devant eux, et à qui nous devons collectivement la protection… Et ce quoi qu’il en coûte!

Et que les représentant de cette société, à savoir nos élus, cessent de ne pas entendre ni écouter leurs électeurs citoyens, car ils porteront, en grande partie, la responsabilité de la disparition de notre “Démocratie”.

Jean-Philippe Eglinger

LE  DOSSIER  D’ADD

« Ne pas accepter de se réformer c’est se condamner à mourir ».

Notre démocratie est constituée de réseaux, corporatistes ou identitaires, qui défendent leurs intérêts particuliers ou, plus altruiste, la « cause » ou le courant d’opinion duquel ils se sentent proches.

Et puis il y a les sans opinions, ceux qui l’ont perdue ceux que le spectacle de la comédie humaine des élites éloigne de l’engagement et qui se sont exclus du processus démocratique en rejoignant le clan des abstentionnistes.

Enfin, il y a les influenceurs, les médias, où chacun affirme ou s’interroge sur la fameuse « opinion des Français » en présentant parfois par abus de langage, l’opinion de quelques Français comme l’opinion des Français.

Entre deux élections, c’est-à-dire pendant cinq ans, le débat démocratique est laissé aux médias et aux élus. Les médias restent toujours à la recherche de la fameuse opinion des Français et les élus, eux, sont largement prisonniers de la discipline de groupe et du programme politique du parti auquel ils appartiennent. Pendant ces cinq ans un écart se creuse entre un monde en continuel changement et les programmes et idées figés à la dernière consultation électorale. Ajoutons au décor que la fidélité en politique interdit aux élus de partager l’opinion d’un parti concurrent ce qui freine encore la constitution de majorités d’opinion et la synthèse des points de vue.

Comment, entre deux mandatures, rapprocher les citoyens des élus dans un dialogue fécond sans apriori politique qui permette de s’enrichir mutuellement.

Ceux qui sont aux manettes ne se soucient pas assez de l’opinion de ceux qui les financent. Leur objectif est davantage inspiré par la volonté de faire passer les idées portées par leurs casaques au détriment même de l’esprit de nos institutions et donc de la démocratie.

Pouvons-nous être suffisamment nombreux et débattre du sujet sans animosité ?

Notre Conseil à nouveau vous interroge, Mesdames et Messieurs, nos élus. Puissiez-vous lui répondre en acceptant, enfin, de l’écouter pour sentir le pouls d’une population davantage représentative dans sa diversité que celle rencontrée dans vos permanences.

Notre intitulé : Avenir Dialogue et Démocratie, ne nous oblige-t-il pas à réfléchir à notre futur, à rechercher l’échange avec nos élus qui exercent leur magistère en notre nom.  Croiser la vision de terrain des électeurs avec celle plus globale des élus, n’est-ce pas rapprocher le souhaitable du possible ?

Travailler à la définition d’ambitions partagées avec les citoyens n’est-ce pas un souhait légitime, une noble tâche étroitement associée au fonctionnement d’une démocratie ?

Et si nous n’organisons pas ce rapprochement où celui-ci peut-il se réaliser ?  Pas dans les partis où leur doctrine fixe les limites du débat, pas dans les manifestations où la diversité est absente, pas dans les nombreux débats médiatiques qui favorisent les postures et laissent peu de place à la réalité souvent complexe des choses, enfin, pas dans les réseaux où l’anonymat favorise tous les excès.

Puisque les élus sollicités ont décliné notre invitation à l’échange  collectif, organisons le dialogue entre les électeurs eux-mêmes, persuadé que le succès attirera dans un deuxième temps nos élus comme la lumière attire les papillons.

C’est un beau challenge que de contribuer à ce dialogue démocratique et la meilleure réponse à nos élus absents.

Nous sommes persuadés que la démocratie participative sous la forme d’un dialogue organisé, maîtrisé et respectueux des diversités, n’affaiblit pas la démocratie représentative, au contraire, à l’heure où la distance se creuse entre les élus et les électeurs le dialogue est plus que jamais nécessaire.

Dans cet objectif, nous nous réunirons donc le lundi 12 Décembre à 19h salle Vernes à Rambouillet, et nous convions toutes les bonnes volontés à nous rejoindre, quelles qu’elles soient, et d’où qu’elles viennent.

Le Conseil d’Administration de ADD

“Droit de réponse” 

  Si ce texte ne vous convient pas RÉAGISSEZ…                      S’il vous convient… AUSSI !

Votre avis nous est précieux pour améliorer les prochains N° de la lettre d’ADD

Directeur de la Publication : Hervé LE GALL
Conception ADD
Photos : tous droits réservés

Mentions légales
Cette lettre d’information est une publication de l’association Avenir Dialogue et Démocratie

PROTECTION DES DONNÉES A CARACTÈRE PERSONNEL

Conformément à la réglementation relative à la protection des données à caractère personnel vous disposez de droits (accès, rectification, opposition, suppression) au regard de l’utilisation de vos données personnelles.

Vous pouvez exercer vos droits auprès du Délégué à la protection des données personnelles d’ADD à tout moment. Respectueuse de la protection de votre vie privée et de vos données personnelles, ADD s’engage à ne pas divulguer vos informations personnelles à d’autres sociétés à des fins d’utilisations par celles-ci à leur profit.  ADD à tout moment. Respectueuse de la protection de votre vie privée et de vos données personnelles, ADD s’engage à ne pas divulguer vos informations personnelles à d’autres sociétés à des fins d’utilisations par celles-ci à leur profit.  

Ne pas répondre à ce courriel. Pour écrire à ADD, utilisez la rubrique Nous contacter “.