Nous avons tous entendu parler des variations climatiques et aujourd’hui, les Français, majoritairement, comprennent l’importance et l’urgence d’y faire face : la cause anthropique n’est plus à démontrer. Nous étions 1 Milliard en 1800 et 8,3 Milliards aujourd’hui avec des besoins énergétiques sans commune mesure avec ceux de 1800.
De cette période à nos jours nous sommes progressivement passés d’une énergie totalement renouvelable, vent, eau, traction animale, à une énergie principalement fossile.
Aujourd’hui nous sommes appelés à prendre en compte une période de transition pas seulement énergétique mais environnementale, économique et sociale.
La France, a inscrit dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte adoptée à l’été 2015 la volonté de promouvoir un “mode de développement économique respectueux de l’environnement, à la fois sobre et efficace en énergie et en consommation de ressources et de carbone, socialement inclusif, soutenant le potentiel d’innovation et garant de la compétitivité des entreprises”.
Les nouveaux comportements, à acquérir, concernent tous les individus de notre planète et pas seulement les Français. La prise de conscience tardive de certains pays ne saurait constituée une raison pour freiner les autres pays à agir.
La Terre, notre navire intersidéral est une matière vivante qui depuis sa création évolue suivant des cycles de temps alternant des périodes chaudes et froides entraînant des bouleversements majeurs de la matière qui la compose.
Pendant cette très longue période, notre terre a enfoui conformément à des lois physiques et chimiques, de nombreux éléments et matières que nous consommons allégrement. Or, aujourd’hui le carbone (CO2) issu de l’utilisation des fossiles n’est plus absorbable par les seuls moyens naturels de notre Terre et les GES (gaz à effet de serre), nous menacent d’un réchauffement irréversible à l’horizon d’une vie humaine. Ce sont donc nos enfants et petits-enfants qui sont directement menacés si nous n’agissons pas rapidement. Le changement de nos habitudes ne semble plus une option mais une obligation. Mais comment, quand et jusqu’où faut-il aller ?
Comment l’effort doit-il être partagé entre les individus dans leurs pratiques individuelles et la puissance publique dans son rôle régalien sans oublier, entre les deux, le rôle des collectivités intermédiaires que sont les villes, les départements et les régions?
Sur le partage des rôles et des efforts, les enquêtes d’opinions conduites par ’l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME),  semble confirmer le clivage assez classique déjà observé avec la période Covid entre un jacobinisme directif et centralisateur voire punitif et les tenants de l’individu responsable qui déterminent librement ses propres actions au risque de pénaliser la collectivité.
Ainsi, selon cette enquête réalisée en 2022, 78 % des Français expriment le souhait de voir la société se transformer, soit une progression de 5 points depuis l’année précédente, 40% désirent un changement radical.
« Si une majorité de Français attend que les acteurs publics et privés soient d’avantage  moteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique, elle aspire également à plus d’horizontalité dans les décisions et que celles-ci soient justes socialement ».
Une chose est sûre, entre la préservation du vivant et la transition de nos habitudes, un juste équilibre est à trouver.
Il y a un espace pour la raison entre ceux qui prônent l’austérité généralisée ou une économie de survie, et les climatosceptiques qui laissent à la science le soin de trouver des solutions.
Pour mesurer les enjeux, connaître les plans de transition à moyen et long terme   de la France et aussi au plan local, ADD se propose d’organiser le débat et l’information publics avec la participation de compétences reconnues dans ces domaines.
C’’est le 20 Juin 2023 que se tiendra , salle Patenôtre à  Rambouillet , une réunion publique et nous reviendrons vers vous lorsque les modalités pratiques de l’organisation auront été arrêtées
La transition climatique concerne toutes les générations et nous formulons l’ambition et l’espoir de voir s’associer à cette réunion d’information et de débat des jeunes et des familles de générations intermédiaires qui s’ajouteront à nos fidèles habitués.

Le Conseil d’Administration de ADD

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