Notre vision politique

« La science de ton passé est ton passeport pour l’avenir* »

 

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un groupe de citoyens nous revendiquant des valeurs du gaullisme, de formations, d’origines et de parcours différents, libres dans nos points de vue et très attachés à la chose publique, c’est-à-dire au bien collectif qui devrait forger l’organisation de la Société. 

Que voulons-nous collectivement au sein d ADD ? 

Etre acteurs de notre époque, capables d’exprimer des points de vue réfléchis de français ordinaires (et), intégrés dans une majorité silencieuse que des minorités agissantes, groupes de pression, « influenceurs » médiatiques, s’approprient abusivement pour expliquer ce que nous pensons, nous qui jusqu’alors, ne disions rien…

Nous souhaitons communiquer dans quel but ? Eh bien, pour témoigner que nous existons, y compris entre deux échéances électorales, pour échanger avec d’autres associations de citoyens pouvant servir de relais à nos propres réflexions, en produisant des documents de référence comme nous avons su le faire dans un passé récent ; « vivre ensemble en France », « la politique Autrement avec l’ABC de l’élu » et « le fonctionnement de la communauté européenne », en suscitant des débats publics entre nos membres sur des thèmes mobilisateurs, enfin être force de proposition en direction des élus locaux ou nationaux.

Notre pensée politique. 

Certes le monde a changé en 50 ans, la population a triplé entre les années 1950 et aujourd’hui, passant de 2,5 milliards à 7,5 milliards d’habitants, l’économie s’est mondialisée et libéralisée jusqu’à l’excès, le communisme, dans sa pureté doctrinale, a presque disparu avec l’Union soviétique mais de nouvelles puissances émergent qui revendiquent d’exercer un rôle croissant, la dominance culturelle rampante de l’esprit anglo-saxon s’est amplifiée, la remarquable invention des technologies de la communication a provoqué un nouveau désordre par la création des réseaux abusivement  qualifiés de sociaux où chacun peut déverser ses fausses nouvelles sous couvert d’anonymat. Dans ce monde en profonde mutation, les valeurs du gaullisme peuvent-elles encore   servir de points d’ancrage pour une politique du futur ?

Bien sûr, le monde a changé mais les principes qui ont guidé son action restent applicables : voir haut, loin et rassembler. Si personne ne peut prétendre savoir ce que le Général de Gaulle dirait aujourd’hui, les leçons que nous avons reçues de lui, ses valeurs, peuvent se retrouver dans les affirmations suivantes.  

Un Etat fort.

Nous sommes de culture judéo-chrétienne, gréco-romaine et nous n’avons pas à rougir de l’histoire de notre peuple qui s’est forgée en près de 2000 ans.

Notre force provient de ces siècles de savoirs et d’expériences accumulés, d’un formidable patrimoine culturel, littéraire, politique, militaire, social qui a su rassembler des français si différents du nord au sud et de l’est à l’ouest ! Sa force s’est concentrée dans les acquis de la Révolution dont la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, et sa devise « Liberté Egalité Fraternité », ces principes devant être appliqués ensemble et non séparément en fonction des aspects particuliers de problèmes posés !

Un état fort qui doit assumer la prééminence et la souveraineté des Lois qui régissent notre territoire et ses habitants ! Un   état   fort qui doit veiller à le défense et l’illustration de notre langue, assurant la présence de celle-ci dans la Francophonie. 

Une économie ouverte à la concurrence et à l’initiative individuelle. 

Parce qu’elle est un facteur à nul autre pareil de richesses et de développement ! Son revers c’est que la domination de certains menace la vie des autres. On en a l’illustration avec les insupportables déséquilibres financiers, politiques, sociaux et fiscaux qu’elle génère. C’est là où encore un Etat fort doit jouer un rôle régulateur !

Réhabiliter la valeur travail et le mérite. 

« La seule querelle qui vaille, c’est celle de l’homme ».  C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire vivre et de développer » (conférence de presse Elysée 1959).  Nous pensons effectivement que la finalité qui s’impose comme objectif premier c’est organiser la prospérité collective dans une France forte ou chacun, quelles que soient ses origines, peut emprunter l’ascenseur social grâce à ses efforts personnels et bénéficier d’un juste retour de son travail et de ses mérites. A contrario, le parcours de vie reste de la responsabilité individuelle. L’aide aux plus fragiles est une nécessité mais pas l’assistanat qui considère chaque personne comme une victime de son environnement où la volonté personnelle ne peut rien.

La responsabilité décentralisée. 

Nous sommes aussi favorables à une certaine décentralisation des centres de décision administrative, comme celles des Mairies qui en constituent le premier échelon et à une politique d’aménagement du territoire qui assure une véritable équité entre les diverses régions en respectant la qualité de l’environnement qui doit être une notion transverse à toutes les décisions prises par les élus.

La souveraineté nationale et l’Union européenne. 

La question de l’Europe et sa compatibilité avec cette idée Gaullienne prônant la prédominance de la Nation sur les systèmes supranationaux se pose. Dans le monde actuel, marqué par la logique des grands ensembles soucieux de leur propre intérêt, l’Europe peut offrir la bonne taille pour peser et survivre comme puissance mondiale, dès lors qu’elle s’accompagne parallèlement d’une indépendance politique qui peine encore à s’affirmer.

Les champs de compétences exclusives de la Nation resteront nombreux pendant encore longtemps, et l’Europe n’est pas contradictoire avec la souveraineté nationale qui nous survivra. C’est à dire cette fierté nationale qui fait de chaque Français, d’où qu’il vienne, un individu imprégné de ce sentiment de faire partie d’une nation unique et fière de ses réussites comme de ses ambitions. Mais chaque européen dans son pays peut avoir droit aux mêmes sentiments. Il faut donc travailler à l’équilibre nécessaire entre la souveraineté nationale et la supranationalité dans les domaines où celle-ci peut constituer un apport pour chaque pays.

La place de la religion dans la société. 

Elle reste un sujet sensible car d’une actualité douloureuse et constitue un marqueur de l’identité nationale, car les intégrismes religieux particulièrement ceux de l’Islam s’insinuent dans la vie de la cité et du Pays, au point de, possiblement, en attaquer les fondements.

Sans forcément rejoindre une certaine forme de « bien-pensance », nous sommes farouchement pour la laïcité, laquelle doit être défendue avec beaucoup plus de vigueur que nous ne l’avons fait jusqu’à présent, celle d’Aristide BRIAND et des législateurs de la Loi de1905 pour lesquels « la Loi doit protéger la Foi tant que la Foi n’entend pas dicter la loi… »

A cet égard notre volonté doit être première dans le combat contre le terrorisme islamiste actif, mais aussi passif, voire médiatique, tout en rejetant les amalgames entre Islam et islamisme terroriste. Nous devons sans complexe, nous doter des moyens de lutter activement contre ce fléau en faisant litière des états d’âme de certains, les nécessaires Droits de l’Homme ne devant pas faire oublier les Devoirs de chacun auprès de tous les autres,

Les tenants des autres religions monothéistes acceptent la notion de laïcité et seraient en droit de se plaindre d’un traitement particulier pour l’Islam.

L’immigration. 

Nous sommes partisans d’une immigration maîtrisée et choisie avec en corollaire une intégration basée sur des efforts mutuels : garantir la dignité et l’égalité des droits aux nouveaux arrivants et pour eux l’adoption de notre modèle comme mode de vivre ensemble.

En conclusion.

Notre ligne politique est étroitement liée à l’idée que se font ses membres du Gaullisme d’hier mais aussi d’aujourd’hui et de demain. Un concept qui fait appel à deux valeurs de grande simplicité : le bon sens et le courage. Il faut pour les français retrouver fierté et courage, il faut pour gouverner non pas seulement des gestionnaires mais des visionnaires !

Si le gaullisme n’est pas une doctrine il reste une source d’inspiration, un savant mélange de non-conformisme, d’indépendance, de fierté, une attitude et une altitude fondée sur des valeurs et principes auxquels, selon nous, l’avenir ne doit pas déroger.

*Christine de Suède (Les maximes et pensées 1682)