Avons-nous les mêmes motifs que les autres principaux pays de l’U.E. pour alimenter l’immigration légale?
Entre 2009 et 2019, le nombre de titres de séjours délivrés par les pays de l’Union Européenne est passé de 1,67 millions en 2009 à 2,954 millions en 2019, soit une augmentation de 77 %.
Les motifs qui caractérisent les leviers de l’immigration sont très différents entre les principaux pays de l’UE comme l’illustre le tableau ci-dessous tiré des données 2020 (Source : octroi de titres de séjours dans les pays de l’union Européenne).
La Pologne : avec 598 000 titres de séjours délivrés, est au premier rang des pays de l’UE. Elle l’est également pour la primauté du motif économique avec des travailleurs venant pour une large part d’Ukraine et de Biélorussie.
La France est très largement au premier rang de l’UE pour l’accueil d’étudiants avec, en second rang, le regroupement familial, le motif économique apparaissant marginal. La Pologne : avec 598 000 titres de séjours délivrés, est au premier rang des pays de l’UE. Elle l’est également pour la primauté du motif économique avec des travailleurs venant pour une large part d’Ukraine et de Biélorussie.
L’Allemagne, après l’entrée massive de migrants en 2015, revient à la moyenne européenne avec le poids du passé qui se traduit par un fort engagement dans le rapprochement familial.
L’Espagne est également liée à la politique d’immigration passée avec une prédominance du regroupement familial.
L’Italie en 2020 a proportionnellement à sa population, délivrée moins de titres de séjours et pour plus de la moitié pour motif de regroupement familial.