Comment spontanément ne pas réagir négativement à l’annonce de cette perspective, tirée d’un tout autre modèle ?
En terme “d’usine à gaz”, ou “comité Théodule”, on a déjà donné !  Un second “grand débat”, sans plus de réels résultats, ne relève d’aucune utilité…
En outre, et peut-être même surtout, notre démocratie est déjà suffisamment attaquée pour que nos parlementaires ne se voient pas enlever le rôle légalement exclusif qui est le leur !
Pour autant, à la réflexion, comment ne pas aussi comprendre
– que la situation actuelle n’a jamais été, depuis bien longtemps, aussi lourde de doute, de scepticisme et d’inquiétude,
– que la discipline de pensée imposée par chaque parti politique à ses élus, ne favorise pas un débat non partisan et la construction de majorités d’opinion,
– que les légitimes et nécessaires débats des seuls politiciens ne suffisent plus à l’expression réelle des citoyens,
– qu’en dehors d’une initiative exceptionnelle, à naturellement protéger d’excès “Jupiteriens” ,  la recherche du consensus vaut mieux que  la  rue comme lieu d’expression des extrêmes,
– que le peuple Français, attaché à la souveraineté nationale et à sa libre détermination, revendique son gouvernement par et pour lui même (Art.2 de la constitution)
– que l’opposition politicienne systématique à un Président légitimement élu est contraire à l’intérêt même de ceux que l’on prétend pourtant représenter ;
– qu’une fonction élective au profit de tous impose des devoirs que les appareils la portant ne peuvent capter à leurs seuls profits ;
– qu’une critique un peu trop systématique supposerait de la part de ceux qui l’émettent l’existence d’un contre modèle construit et réfléchi, ce qui est loin d’être toujours le cas,
– qu’en fait le choix ne nous est pas donné, et que l’union par tous, superficiellement prônée, se doit d’être réalisée dans l’intérêt de chacun.
Dès lors, oui… ADD opte:
– a/ pour l’ouverture vers tous, avec l’espoir d’unité cohérence nouvelle, faite de responsabilités collectives
– b/ contre un refus préalable d’analyses communes, à défaut desquelles le développement de conflits graves pour LA FRANCE serait possible.
Reste à définir et convenir du niveau des réserves et conditions à cette participation, de même que l’usage qui sera fait de son résultat (via Parlement et/ou référendum).
Puissions-nous convaincre notre élite, nos partis, leurs militants, nos concitoyens (trop) silencieux, de l’intérêt supérieur de LA FRANCE et de tous les Français non extrémistes, de taire, au moins pour un temps, nos mortels antagonismes.
Tel sera l’objectif d’ADD dans les prochaines semaines, avec ou sans l’appui de tous ceux aujourd’hui appelés à la cause.

Le Conseil d’Administration
d’Avenir Dialogue et Démocratie