Il ne s’agira pas de “vendre” l’Homme et toutes ses vues, moins encore son bouquin “Le jour d’après”, mais non moins écouter ses pensées, lesquelles ne peuvent pas ne pas nous amener à réfléchir de manière mieux éclairée… c’est la finalité même de l’existence d’ADD !
Hommage du Président du Sénat suite à l’attentat de Rambouillet
Certes, c’est un hommage de plus, mais “il est beau”, par sa sobriété, son incontestable sincérité… laquelle ne fait que rajouter à l’incapacité globale prouvée.
Hommage du Président du Sénat @gerard_larcher suite à l'attentat de #Rambouillet : « Face à cette "guerre", face à la volonté de diviser notre Nation par cette violence, ne cédons pas, répondons avec détermination en démocrates solides sur nos valeurs. » pic.twitter.com/2HXTd9Mf9Q
— Sénat Direct (@Senat_Direct) May 5, 2021
Texte signé de Pierre DURIOT envoyé sur FaceBook au nom du RPF

Texte écrit par François Meyer paru dans le Forum d’ADD, dans la rubrique Projet Politique d’ADD, le 3 mai 2021.
A l’heure où la « déconstruction », horrible mot pour une horrible notion, abat petit à petit les morceaux d’histoire qui ont constitué notre civilisation, ouvrons un dictionnaire, le Petit Robert en l’occurrence, et lisons.
Nation : 1° Groupe d’hommes auxquels on suppose une origine commune / 2° Groupe humain, généralement assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun, etc.
Patrie : Nation, communauté politique à laquelle on appartient ou à laquelle on a le sentiment d’appartenir ; pays habité par cette communauté.
République : Forme de gouvernement où le pouvoir et la puissance ne sont pas détenus par un seul, et dans lequel le chef de l’état n’est pas héréditaire.
Au fil des commémorations de façade et des hommages posthumes, les dirigeants actuels, comme leurs peu glorieux prédécesseurs, rabattent les oreilles du peuple français à coup de valeurs intangibles de la république qui, bien qu’attaquées par d’ignobles agresseurs fanatisés, sont défendues par le rempart qu’ils font de leurs corps et de leurs messages vibrants.
Foutaises !
La république ne saurait porter de valeur car n’est qu’un système de gouvernement, un outil qui peut aussi bien être mis au service de la démocratie la plus accomplie que de la pire des dictatures (Corée du Nord, Chine Populaire, Cuba …).
Mais évoquer les valeurs qui unissent les Français autour d’un dénominateur commun c’est évoquer la nation et l’inscrire dans une patrie. Et là, pour nos progressistes agissants, c’est beaucoup plus compliqué puisque évoquer une nation et une patrie c’est évoquer une origine culturelle cohérente bâtie à travers les siècles et donc consubstantielle d’une histoire et d’une culture.
On ne peut donc que difficilement parler des valeurs de la nation et de la patrie quand on choisit le château de Versailles pour exposer un énorme vagin en plastique sous le regard extatique d’un ministre de la culture ou quand on déboulonne la statue de Colbert. Il y a comme une contradiction.
Par ailleurs, la carte d’Europe est colorée par un nombre important de monarchies et il ne semble pas que la République Française soit en mesure de donner des leçons de démocratie aux Royaume de Danemark, des Pays Bas ou de Grande Bretagne.
Il me semble enfin que les pires horreurs commises au XXème siècle en termes de génocides l’ont été par des régimes directement issus d’élections républicaines. Je ne sache pas que le Roi des Belges ait fait construire des camps de déportation.
L’heure est donc maintenant venue de rappeler aux Français, que la république n’est pas porteuse de valeurs, mais qu’elle n’est qu’un outil ; outils qui fait consensus et qui est là pour servir.
Servir en permettant d’instaurer un régime démocratique, c’est à dire porteur de la plus grande garantie de respect des libertés et propice à l’épanouissement des citoyens.
Servir en permettant à la nation, cohérente et portée par son histoire, de proposer aux jeunes citoyens l’accomplissement d’un progrès collectif ancré dans les traces des générations précédentes et inscrit dans la préparation des générations suivantes.
Servir en affirmant la cohésion nationale de citoyens issus de la même filiation historique et culturelle bâtie sur deux millénaires de chrétienté dont les valeurs humanistes ont inspiré le code fondateur : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Servir en permettant d’accueillir ceux qui viennent renforcer la nation et œuvrer à l’édification de la patrie tout en rejetant ceux qui n’adhèrent pas au modèle ou viennent sciemment l’abimer.
Ainsi, à Rambouillet comme ailleurs, hélas, hélas, hélas, des édiles ont de nouveau évoqué la république en danger après un crime inacceptable, à coups de Tweets et autres messages superficiels.
N’oublions pas qu’eux-mêmes, au pouvoir depuis si longtemps, sont les fossoyeurs de la patrie par abandon coupable des fondements de notre nation. Ils ont, dans le sillage de mai 68, voulu effacer tout ce qui a fait la grandeur de la France pour la transformer en « hub » international où tout ce qui est individuel est adulé, tout ce qui est matériel est vénéré et tout ce qui définit le génie collectif d’un peuple ancien ancré sur un territoire millénaire est considéré comme rétrograde.
Ils ont éliminé la réalité du champ des possibles pour cultiver une espèce de périmètre européen flou, rassemblant des habitants sans cohérence culturelle ou historique, afin de voir prospérer le business.
La crise du COVID le démontre ô combien : mimétisme complet de tous les payse d’Europe, suppression de la liberté individuelle et de toute activité sociale au profit d’un enfermement sanitaire dont la justification n’est pas avérée, infantilisation des citoyens, maintien artificiel de la paix sociale par utilisation massive d’une propagande destinée à anesthésier par la peur, endettement délirant aliénant encore plus la capacité de notre patrie à prendre une position indépendante des autres dans la course du monde.
Mais l’homme est un animal pensant qui, lui, est habité de valeurs.
La consommation, le fric, le confort peuvent l’anesthésier un instant ; cela ne peut représenter un aboutissement pour lui. Ainsi voit-on bourgeonner de merveilleux mouvements, tel le Front Populaire de Michel Onfray, qui réunit de puissants esprits autour de la volonté de voir la France de retour, et les Français avec. Le clivage ancien entre la droite et la gauche s’y estompe au profit d’une réflexion profonde destinée à remettre au cœur du débat l’indépendance de notre patrie vis-à-vis des sphères économiques qui la ronge.
Exemple ponctuel, objecterez-vous.
Peut-être, mais sa revue compte cent-mille abonnés au bout d’un an. Il y a donc la marque d’un frémissement du retour des Français vers les valeurs qui sont les leurs. Une sorte d’appétit profond à retrouver du sens et à remettre au milieu du village ce qui fit la grandeur de la France et la rebâtira demain. C’est un très beau signe que les Français adressent aux Français.
C’est aussi un signe auquel les « défenseurs des valeurs de la république » restent complètement sourds, tout englués qu’ils sont dans leurs certitudes progressistes et le mépris qu’ils ont du peuple. Nous n’oublierons pas cette surdité, le moment venu, mais eux, nous les oublierons bien vite.
Avenir Dialogue et Démocratie inscrit sa marche dans celle de l’histoire en ayant, autour d’un débat fécond, la préoccupation constante de la grandeur de la France et du bonheur des Français. Avenir Dialogue et Démocratie contribue résolument à ce travail de renaissance.
Attention, le peuple de France, celui dont les ancêtres se sont battus et se sont sacrifiés pour construire une nation qui a été pendant des siècles un exemple pour le monde, est de retour.
Avec sagesse et avec pondération, par la réflexion, par les idées, le peuple de France réapparaît soudain, émergeant de la cendre progressiste qui finit de se consumer ; il relève la tête. Alors nous disons aux « défenseur des valeurs de la république » : nous sommes là !
La république et la démocratie sont nos deux piliers essentiels, mais ce que nous voulons défendre c’est la nation, cette merveilleuse construction entreprise par des générations de Français.
Ce qui est danger, c’est la patrie, notre patrie, celle dont nous avons hérité et que nous entendons léguer à nos enfants.
Oui nous sommes là, pacifiquement, résolument, pour préserver l’intérêt supérieur de notre patrie : la France
Intéressantes les réactions écrites à la parution des articles ci-dessus, mais pourquoi les limiter aux débats internes ?
A un instant où notre Conseil d’Administration décide courageusement de créer “La Lettre ADD”, encore convient il qu’il s’accorde sur ce qu’il souhaite y trouver; une hypothèse inverse me poussant à l’inviter à y renoncer !
La photo de Madame MARECHAL, qui par parenthèse n’émet pas d’avis lors de son interview de PDV serait incompatible avec les “valeurs” d’ADD ?
Il s’agirait de ne pas écouter un avis intéressant, celui de PDV, au motif de la forme sous laquelle il est donné ? Délit de “sale Nom” de la “journaliste”?!
Peut on comprendre que lorsque l’on écoute quelqu’un on enrichit sa capacité à potentiellement pleinement s’y opposer ?
Peut on admettre qu’un club de réflexions, se réclamant nouvellement indépendant des partis, mais réellement, lui, fidèle aux principes “Gaulliens”, ne doit dès lors pas limiter son objectivité d’analyse au seul champ dans lequel il s’est situé, pendant des années , avec le brillant résultat aujourd’hui constaté ?
Peut on considérer que les avis personnels, pour nécessaires que naturellement ils soient, doivent être exposés à d’autres, en toute transparence, pour être, a minima, moins catégoriques, exclusifs, et parfaitement inefficaces ?
Peut on rappeler que le ni droite ni gauche du Général devrait justifier que l’intérêt national interdise l’exclusion facile menant à la démultiplication des causes et au délitement actuel de LA FRANCE et de sa démocratie.
Peut on s’opposer à ce que l’on veuille donner de soi une image vraie, “quoiqu’il en coûte”, même si elle doit être à l’opposé de celle que d’autres voudraient qu’elle soit ?
S’auto censurer pour plaire est une des causes justifiant le gouffre désormais malheureusement créé entre une majorité de citoyens et son élite. Faut il, en le leur reprochant, nous qui contrairement à eux ne risquons rien, agir aussi ainsi “qu’ils” le font ?
Ne peut on pas établir un “point fixe” d’une situation devenant dramatiquement quasiment insurrectionnelle, et élaborer, ensemble, constat et perspectives de sortie dans l’effort et l’union ?
L’excellent article de Bernard ACCOYER dans Le Point d’hier (dont je ne cherche pas plus à défendre les intérêts que celui de Madame Maréchal !) ne peut il pour ce faire constituer une bonne base ?
Est il vraiment encore une fois nécessaire de préciser que les avis de Messieurs PDV, DURIOT et MEYER ci-dessus n’engagent naturellement qu’eux ? Ne méritent ils pour autant pas d’être connus ? Ils constituent des bases de réflexions et d’avis !
Le vôtre est opposé ? Parfait ! Donnez le nous, ce blog de commentaires est là pour ça !
Vous n’oserez pas ? Alors ne cherchez pas à cacher votre absence de courage en cherchant à gommer celui de ceux qui en ont.
A vous lire ?! Merci d’avance.
“Le silence devient un péché lorsqu’il prend la place qui revient à la protestation ; et, d’un homme, il fait alors un lâche.”
Abraham Lincoln
“Notre nation se déchire, elle se fissure.”
“Nous avons perdu l’envie de vivre ensemble, d’avoir un destin collectif, un ciment commun, nous avons perdu notre fierté française”
“c’est en refusant de voir la vérité en face qu’on fait le jeu du RN”
” je ne met pas de signe égal entre immigration et terrorisme”. Je ne mets pas de signe égal entre l’Islam et la haine de la France.
“On ne peut pas choisir son histoire de France” comme on ne peut pas choisir “son Charles De Gaulle” !
“Je veux qu’être français soit synonyme de réussite” !!
“C’est quand la droite assume ses valeurs d’ordre et d’autorité qu’elle peut reconstruire la France” et faire baisser le vote FN !
Les phrases entre-guillemets sont extraites de l’interview de Valérie Pécresse dans le magazine le Point du 12 Mai dernier.
Pour moi, il y a une ligne rouge qui est infranchissable c’est celle du RN et consoeurs (ceux qui briguent des postes ministériels avec Marine Le Pen au pouvoir).
Le RN n’a pas le monopole du patriotisme, comme les Ecologistes celui de l’environnement ou la Gauche, celui du social.
La ligne rouge matérialise, pour chacun de ses adeptes, la frontière imaginaire au centre de laquelle il convient de se tenir pour assurer sa respectabilité politique, se sentir confortable avec sa propre image et montrer alentour que des valeurs profondes empêchent d’insupportables dérapages vers des horizons maudits.
On se bouche le nez, et surtout les oreilles, quand Marion Maréchal Le Pen émet une opinion, on éructe quand Jean-Frédéric Poisson scelle des alliances, on se fend la pêche quand Mélenchon « mélenchonise ».
Que voilà de nobles attitudes. Bien ancrés sur leur socle gaulliste bientôt séculaire, les adeptes de la ligne rouge, tout persuadés qu’ils sont d’œuvrer à la propagation de la parole respectable, oublient un peu vite qu’il y a de très mauvaises idées partout, jusques et y compris dans le camp des Républicains qui ressemble plus, maintenant, aux positions Gabrielle ou Béatrice de Dien Bien Phu avant l’assaut final du Viet Minh qu’à un parti politique.
Cette ligne rouge ne serai-elle pas finalement le barbelé de la pensée au milieu de laquelle des moutons dociles restent bien parqués en attendant l’abattoir ?
Le Général de Gaulle lui-même ne paraît pas avoir été un fervent adepte du respect de cette ligne rouge, fréquentant assidûment les dictatures communistes soviétique et chinoises pour assurer l’indépendance de la France, discutant avec Franco quand il le fallait, voyageant au cœur des républiques bananières d’Amérique du Sud qui n’avaient pas la réputation d’être proches de nos belles valeurs républicaines.
Comment se fait-il donc que des gaullistes convaincus en arrivent maintenant à nier ce qui fût une des caractéristiques de la politique réaliste du Général, bâtie sur le pragmatisme et l’intérêt supérieur de la nation. Auraient-ils été gagnés par la bien-pensance progressiste qui permet de montrer du doigt tout adepte de la Manif pour Tous comme un homophobe invétéré, ou tout partisan de l’arrêt de l’immigration effrénée comme un raciste infréquentable ?
Etrange non ?
Cette ligne rouge ne serait-elle pas justement le fil qui relie directement l’être libre à la soumission volontaire, celle de la dictature de l’image et de l’étiquette. Cette fameuse tendance qui consiste à imaginer que tout ce qui n’est pas strictement conforme à une pensée officielle et à la définition de ce qu’est un citoyen conforme est à jeter ? Celle qui pousse ADD à ne se lier à personne puisque la plus infime des divergences semble insurmontable.
Finalement, cette ligne rouge, ça ne serait pas elle, la dictature ?