Il ne s’agira pas de “vendre” l’Homme et toutes ses vues, moins encore son bouquin “Le jour d’après”, mais non moins écouter ses pensées, lesquelles ne peuvent pas ne pas nous amener à réfléchir de manière mieux éclairée… c’est la finalité même de l’existence d’ADD !

 


Hommage du Président du Sénat suite à l’attentat de Rambouillet

Certes, c’est un hommage de plus, mais “il est beau”, par sa sobriété, son incontestable sincérité… laquelle ne fait que rajouter à l’incapacité globale prouvée.


Texte signé de Pierre DURIOT envoyé sur FaceBook au nom du RPF

Le déshonneur et la guerre
Avec l’assassinat par balle, à Avignon, par un dealer, en pleine ville, d’un policier dans l’exercice de ses fonctions, le Ministère de l’intérieur, les brillants stratèges du vivre ensemble et de l’achat de la paix sociale, tombent de haut. L’État comprend qu’il est dans l’impossibilité d’ordonner aux flics de tirer eux aussi, faute de quoi, l’ensemble des quartiers chauds serait susceptible de s’embraser d’un coup. Nous voilà condamnés à accepter de laisser un tribut humain à nos délinquants d’importation, car c’est bien d’eux qu’il s’agit, en plus de leur déverser des milliards d’allocations et de fraudes aux allocations. Le principe de réalité rattrape ceux qui s’imaginaient pouvoir éternellement tenir un « vivre-ensemble » en reconstruisant sans cesse, ce qu’ils cassent et ce qu’ils brûlent. « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre. », disait Churchill : nous y sommes. Il n’aura pas fallu longtemps aux généraux clairvoyants pour avoir raison. Ce gouvernement est maintenant au pied du mur et le jeune Macron, avec sa médaille posthume habituelle, n’éteindra pas l’incendie, il l’avivera. L’heure est venu d’engager l’ennemi avant qu’il ne soit encore plus puissant.
Peut être une image de une personne ou plus et texte qui dit ’Porte Parole du Rassemblement du Peuple Français Pierre Pierur Duriot’

Texte écrit par François Meyer paru dans le Forum d’ADD, dans la rubrique Projet Politique d’ADD, le 3 mai 2021.

A l’heure où la « déconstruction », horrible mot pour une horrible notion, abat petit à petit les morceaux d’histoire qui ont constitué notre civilisation, ouvrons un dictionnaire, le Petit Robert en l’occurrence, et lisons.
Nation : 1° Groupe d’hommes auxquels on suppose une origine commune / 2° Groupe humain, généralement assez vaste, qui se caractérise par la conscience de son unité et la volonté de vivre en commun, etc.
Patrie : Nation, communauté politique à laquelle on appartient ou à laquelle on a le sentiment d’appartenir ; pays habité par cette communauté.
République : Forme de gouvernement où le pouvoir et la puissance ne sont pas détenus par un seul, et dans lequel le chef de l’état n’est pas héréditaire.
Au fil des commémorations de façade et des hommages posthumes, les dirigeants actuels, comme leurs peu glorieux prédécesseurs, rabattent les oreilles du peuple français à coup de valeurs intangibles de la république qui, bien qu’attaquées par d’ignobles agresseurs fanatisés, sont défendues par le rempart qu’ils font de leurs corps et de leurs messages vibrants.
Foutaises !
La république ne saurait porter de valeur car n’est qu’un système de gouvernement, un outil qui peut aussi bien être mis au service de la démocratie la plus accomplie que de la pire des dictatures (Corée du Nord, Chine Populaire, Cuba …).
Mais évoquer les valeurs qui unissent les Français autour d’un dénominateur commun c’est évoquer la nation et l’inscrire dans une patrie. Et là, pour nos progressistes agissants, c’est beaucoup plus compliqué puisque évoquer une nation et une patrie c’est évoquer une origine culturelle cohérente bâtie à travers les siècles et donc consubstantielle d’une histoire et d’une culture.
On ne peut donc que difficilement parler des valeurs de la nation et de la patrie quand on choisit le château de Versailles pour exposer un énorme vagin en plastique sous le regard extatique d’un ministre de la culture ou quand on déboulonne la statue de Colbert. Il y a comme une contradiction.
Par ailleurs, la carte d’Europe est colorée par un nombre important de monarchies et il ne semble pas que la République Française soit en mesure de donner des leçons de démocratie aux Royaume de Danemark, des Pays Bas ou de Grande Bretagne.
Il me semble enfin que les pires horreurs commises au XXème siècle en termes de génocides l’ont été par des régimes directement issus d’élections républicaines. Je ne sache pas que le Roi des Belges ait fait construire des camps de déportation.
L’heure est donc maintenant venue de rappeler aux Français, que la république n’est pas porteuse de valeurs, mais qu’elle n’est qu’un outil ; outils qui fait consensus et qui est là pour servir.
Servir en permettant d’instaurer un régime démocratique, c’est à dire porteur de la plus grande garantie de respect des libertés et propice à l’épanouissement des citoyens.
Servir en permettant à la nation, cohérente et portée par son histoire, de proposer aux jeunes citoyens l’accomplissement d’un progrès collectif ancré dans les traces des générations précédentes et inscrit dans la préparation des générations suivantes.
Servir en affirmant la cohésion nationale de citoyens issus de la même filiation historique et culturelle bâtie sur deux millénaires de chrétienté dont les valeurs humanistes ont inspiré le code fondateur : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Servir en permettant d’accueillir ceux qui viennent renforcer la nation et œuvrer à l’édification de la patrie tout en rejetant ceux qui n’adhèrent pas au modèle ou viennent sciemment l’abimer.
Ainsi, à Rambouillet comme ailleurs, hélas, hélas, hélas, des édiles ont de nouveau évoqué la république en danger après un crime inacceptable, à coups de Tweets et autres messages superficiels.
N’oublions pas qu’eux-mêmes, au pouvoir depuis si longtemps, sont les fossoyeurs de la patrie par abandon coupable des fondements de notre nation. Ils ont, dans le sillage de mai 68, voulu effacer tout ce qui a fait la grandeur de la France pour la transformer en « hub » international où tout ce qui est individuel est adulé, tout ce qui est matériel est vénéré et tout ce qui définit le génie collectif d’un peuple ancien ancré sur un territoire millénaire est considéré comme rétrograde.
Ils ont éliminé la réalité du champ des possibles pour cultiver une espèce de périmètre européen flou, rassemblant des habitants sans cohérence culturelle ou historique, afin de voir prospérer le business.
La crise du COVID le démontre ô combien : mimétisme complet de tous les payse d’Europe, suppression de la liberté individuelle et de toute activité sociale au profit d’un enfermement sanitaire dont la justification n’est pas avérée, infantilisation des citoyens, maintien artificiel de la paix sociale par utilisation massive d’une propagande destinée à anesthésier par la peur, endettement délirant aliénant encore plus la capacité de notre patrie à prendre une position indépendante des autres dans la course du monde.
Mais l’homme est un animal pensant qui, lui, est habité de valeurs.
La consommation, le fric, le confort peuvent l’anesthésier un instant ; cela ne peut représenter un aboutissement pour lui. Ainsi voit-on bourgeonner de merveilleux mouvements, tel le Front Populaire de Michel Onfray, qui réunit de puissants esprits autour de la volonté de voir la France de retour, et les Français avec. Le clivage ancien entre la droite et la gauche s’y estompe au profit d’une réflexion profonde destinée à remettre au cœur du débat l’indépendance de notre patrie vis-à-vis des sphères économiques qui la ronge.
Exemple ponctuel, objecterez-vous.
Peut-être, mais sa revue compte cent-mille abonnés au bout d’un an. Il y a donc la marque d’un frémissement du retour des Français vers les valeurs qui sont les leurs. Une sorte d’appétit profond à retrouver du sens et à remettre au milieu du village ce qui fit la grandeur de la France et la rebâtira demain. C’est un très beau signe que les Français adressent aux Français.
C’est aussi un signe auquel les « défenseurs des valeurs de la république » restent complètement sourds, tout englués qu’ils sont dans leurs certitudes progressistes et le mépris qu’ils ont du peuple. Nous n’oublierons pas cette surdité, le moment venu, mais eux, nous les oublierons bien vite.
Avenir Dialogue et Démocratie inscrit sa marche dans celle de l’histoire en ayant, autour d’un débat fécond, la préoccupation constante de la grandeur de la France et du bonheur des Français. Avenir Dialogue et Démocratie contribue résolument à ce travail de renaissance.
Attention, le peuple de France, celui dont les ancêtres se sont battus et se sont sacrifiés pour construire une nation qui a été pendant des siècles un exemple pour le monde, est de retour.
Avec sagesse et avec pondération, par la réflexion, par les idées, le peuple de France réapparaît soudain, émergeant de la cendre progressiste qui finit de se consumer ; il relève la tête. Alors nous disons aux « défenseur des valeurs de la république » : nous sommes là !
La république et la démocratie sont nos deux piliers essentiels, mais ce que nous voulons défendre c’est la nation, cette merveilleuse construction entreprise par des générations de Français.
Ce qui est danger, c’est la patrie, notre patrie, celle dont nous avons hérité et que nous entendons léguer à nos enfants.
Oui nous sommes là, pacifiquement, résolument, pour préserver l’intérêt supérieur de notre patrie : la France